titre original | "Minnie and Moskowitz" |
année de production | 1971 |
réalisation | John Cassavetes |
scénario | John Cassavetes |
production | Al Ruban |
interprétation | Gena Rowlands, Seymour Cassel, David Rowlands |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Tourné entre "Husbands" et "Une femme sous influence", "Ainsi va l'amour" est, comme eux, l'étude des comportements d'êtres placés dans une situation critique. Ici, c'est l'itinéraire difficultueux de deux individus - que tout, absolument tout sépare - qui vont l'un vers l'autre pour former, malgré tout, un couple. Le ton est plus enjoué qu'à l'ordinaire, mais la gravité propre au cinéma de Cassavetes - ici au mieux de sa forme pour tracer avec une liberté d'écriture rare, des portraits, tantôt chaleureux, tantôt impitoyables, de personnages hauts en couleur - n'en est pas moins présente.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
John Cassavetes s'essaye pour la première fois à la comédie, mais sans renoncer à sa manière. Un de ses films les plus drôles.
John Cassavetes et Gena Rowlands
"Ainsi va l'amour" est le cinquième film sur lequel le couple à la ville a travaillé ensemble, après "Shadows" (1958), "Un enfant attend" (1963), "Faces" (1968) et "Les Intouchables" (1969). Suivront "Une femme sous influence" (1974), "Un tueur dans la foule" (1976), "Opening Night" (1977), "Gloria" (1980), "Tempête" (1982) et "Love Streams - Torrents d'amour" (1984). Sur ces onze films, huit ont été réalisés par Cassavetes.