« Incolore, inodore et sans saveur » (Philippe Sertbon)
titre original | "Love and Bullets" |
année de production | 1979 |
réalisation | Stuart Rosenberg |
musique | Lalo Schifrin |
production | Pancho Kohner |
interprétation | Charles Bronson, Jill Ireland, Rod Steiger, Paul Koslo, Henry Silva |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Abominable navet annonçant la débâcle bronsonienne des années 80.
Que faut-il haïr le plus dans ce calamiteux produit ? La crétinerie du script ? La nullité de la mise en scène ? Non. Les acteurs ! La façon dont ils se foutent royalement du spectateur. Le cabotinage effroyable de Rod Steiger en parrain bègue et stupide, Paul Koslo à des années lumières de son truand minable de "Monsieur Majestyk", Henry Silva jouant le tueur de la mafia… pour la millième fois.
Le pire pour la fin : Jill Ireland est à abattre tant elle est exécrable dans un rôle, il est vrai, épouvantable. Bronson (fatigué, plein de mauvaise volonté… et déjà un peu surlifté) agite vaguement un fusil de chasse (5 secondes dans le film) et finit en livreur de cercueil bourré d’explosifs.
Interminable et souvent consternant. À fuir.