titre original | "Terminator 2: Judgement Day" |
année de production | 1991 |
réalisation | James Cameron |
scénario | James Cameron |
photographie | Adam Greenberg |
musique | Brad Fiedel |
interprétation | Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Edward Furlong, Robert Patrick, Jenette Goldstein |
récompenses | • Oscar du meilleur son |
• Oscar du meilleur mixage | |
• Oscar des meilleurs effets visuels | |
• Oscar du meilleur maquillage | |
épisode précédent | "Terminator" de James Cameron, 1984 |
épisodes suivants | • "Terminator 3 - Le Soulèvement des machines" de Jonathan Mostow, 2003 |
• "Terminator renaissance" de McG, 2009 | |
• "Terminator Genisys" de Alan Taylor, 2015 | |
• "Terminator: Dark Fate" de Tim Miller, 2019 |
La critique de Pierre
La sortie de "T4" aura eu au moins un mérite : entraîner une nouvelle sortie de "T2" en blu-ray. C'est toujours l'occasion de le revoir.
Le pitch : le T2, le T-1000, le John Connor qui écoute gueunérosé, la Sarah Connor en clone de Rambo...
Sorti sur les écrans français le 16 octobre 1991, "Terminator 2" a défini le cinéma blockbuster des années 90. Tout y est : les effets spéciaux numériques (révolutionnaires pour l'époque, toujours convaincants aujourd'hui), le look "métallique" avec éclairages bleutés, les thèmes (les cyborgs, l'intelligence artificielle, cf. "Ghost in the shell"), les énormes scènes d'action qui n'en finissent plus (ici, il y en a principalement deux : une première poursuite qui va du centre commercial jusqu'à un énorme carambolage sur une autoroute, et toute la scène finale qui va de Cyberdine à la fonderie).
Y a pas à dire, ça cartonne. Et en plus, on rigole bien, il y a des moments franchement drôles (cf. la tête de Schwarzy qui affine ses talents comiques à plusieurs reprises, notamment quand il joue à "give me five" avec le jeune merdeux).
"Terminator 2" est un des films qui a connu le plus de versions, de ressorties qu'on puisse imaginer. On ne compte plus le nombre de laserdics, de DVD, et maintenant de blu-ray (il existe trois versions du film - toujours la folie des grandeurs de Cameron). Je l'ai revu en version "normale" ; ça a toujours ma préférence de principe, même s'il n'y a pas le caméo de Michael Bhien (le VRAI Kyle Reese).
Reste qu'en revoyant ce film, je me suis demandé si j'aimais vraiment James Cameron. Il est clair que j'aime "d'amour" "Terminator" (le premier, le seul, le vrai) et "Aliens". Mais après "Abyss", pour moi, ça se gâte un peu. Cameron s'y croit, et ça se sent.
Pour réussi qu'il soit, et même s'il est plus que digne de "Terminator", ce "T2" n'arrive pas à la cheville du précédent. Dans le premier, il y avait Kyle Reese, en fait LE vrai héros de cette histoire. Dans le 2, c'est un cyborg contre un robot en métal liquide. On est déjà, quelque part, dans "Transformers". Forcément, on est moins impliqué. Et puis, il y a les blagues et les bons sentiments. JAMAIS le Cameron de "T1" ou "Aliens" n'aurait fait ce plan où Schwarzy meurt en levant le pouce... Pourtant, "T2" est plus conforme à la vision originale de Cameron (il avait pensé dès le 1 à faire un terminator-caméléon, qui devait être joué par Lance Henriksen, mais il n'avait pas les moyens techniques). Donc, je me questionne un peu. D'autant que les autres personnages de "T2" sont un peu barbants, surtout Sarah Connor qui m'ennuie un peu (même si elle est trrrrrrrès bien foutue, voir les scènes ou elle s'évade de l'hôpital psychiatrique).
Il n'en reste pas moins que, grâce à Schwarzy et à ses scènes d'actions démentielles, "T2" est un super blockbuster d'action/SF, voire un modèle du genre.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
L'un des films les plus chers de l'histoire du cinéma (100 millions de dollars), mais aussi un énorme succès. Le scénario est débile, mais les effets spéciaux éblouissants.
Pescadero state hospital est le nom de l'établissement psychiatrique dans lequel est internée Sarah Connor (Linda Hamilton), sous le contrôle du Docteur Peter Silberman (Earl Boen). Comme son nom l'indique, cet hôpital d’État se situe à Pescadero (État de Californie).
Motos
La chronique de Gilles Penso