When you get there, you will understand.
titre original | "The Abyss" |
année de production | 1989 |
réalisation | James Cameron |
scénario | James Cameron |
montage | Howard E. Smith |
photographie | Mikael Salomon |
musique | Alan Silvestri |
interprétation | Ed Harris, Mary Elizabeth Mastrantonio, Michael Biehn |
récompense | Oscar des meilleurs effets visuels |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Construit sur la même trame qu'"Aliens, le retour" (le commando, dont une femme, qui veut savoir ce qu'est devenu un lieu institutionnel) par le couple Cameron-Hurd, "Abyss" évolue vers la fable bienheureuse avec de gentils E.T. On peut les préférer cruels. Mais il y a vingt minutes d'amour sublime, et c'est assez pour en faire un beau film.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Blockbuster souffrant de tous les défauts éternellement liés à ce genre de produit : script de série B (de gentils aliens décident de laisser une chance à l’humanité en découvrant que celle-ci est capable d’aimer !), décors impressionnants, effets spéciaux à gogo et personnages super caricaturaux (Michael Biehn et sa moustache).
Dans les replis, pourtant, une belle comédie romantique. Comme dans "Indiscrétions", un homme cherche à reconquérir la femme aimée. Ed Harris, touchant et louvoyant avec maladresse autour d’une Mary Elizabeth Mastrantonio inoubliable. Le final hollywoodien, aux couchers de soleil selznickiens, nous rappelle avec brio la magie des happy ends d’autrefois.
Romantique et vibrant.
Référence dans la littérature française
Dans son roman "Et après..." (2004), l'écrivain Guillaume Musso cite plusieurs dialogues de films américains en guise d'épigraphes. Ainsi, en tête du chapitre 8, on peut lire : « Nous sommes donc tout seuls dans l'obscurité de cette vie ? Dialogue du film Abyss, de James Cameron ».
La chronique de Gilles Penso