James Stewart is Glenn Miller
| titre original | "The Glenn Miller Story" |
| année de production | 1954 |
| réalisation | Anthony Mann |
| scénario | Valentine Davies et Oscar Brodney |
| photographie | William H. Daniels |
| musique | Henry Mancini (non crédité) |
| production | Aaron Rosenberg |
| interprétation | James Stewart, June Allyson |
| dans leur propre rôle | Frances Langford, Louis Armstrong, Ben Pollack, Gene Krupa |
| récompense | Oscar du meilleur mixage de son pour Leslie I. Carey |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Bonne évocation du musicien. James Stewart est excellent.
Critique extraite du Cinéma américain 1955-1970 de Freddy Buache
Malgré sa vogue des années 1938 et un succès commercial extraordinaire, Glenn Miller ne me semble pas mériter une place très en vue parmi les grands musiciens de jazz. Les auteurs de sa vie romancée ont donc exagéré un peu l'importance de sa recherche d'un style pour en faire un héros national. J'ignore la part d'affabulation à laquelle ils ont dû recourir. Mais son histoire, telle qu'elle nous apparaît ainsi, ressemble à un conte de fées sentimental et souvent émouvant.
La réalisation honnête d'Anthony Mann ne nous réserve aucune surprise, sauf dans la séquence de l'enregistrement, et surtout dans celle consacrée à Louis Armstrong où l'ambiance d'un cabaret de Harlem est recréée avec une étonnante virtuosité technique dans l'emploi de la couleur.
Comme de coutume, James Stewart joue avec aisance et parvient à ressembler à son modèle.
Ajoutons que cette "Romance inachevée" nous présente une sorte d'anthologie musicale composée des plus célèbres morceaux de l'orchestre Glenn Miller, dont "Chattanooga Choo-Choo" et "In the Mood".
Référence dans la littérature française
"Romance inachevée" est évoqué dans le 258e des 480 souvenirs cités par l'écrivain français Georges Perec dans son ouvrage autobiographique "Je me souviens" (1978) : « Je me souviens que James Stewart joua le rôle de Glenn Miller dans le film consacré à la vie de ce musicien de jazz dont le morceau le plus connu s'appelle Moonlight serenade. »
Anthony Mann et James Stewart
"Romance inachevée" est la cinquième collaboration du réalisateur avec l'acteur, après "Winchester 73" (1950), "Les Affameurs" (1952), "L'Appât" (1953) et "Le Port des passions" (1953), et la deuxième qui ne soit pas un western. Suivront "Je suis un aventurier" (1954), "Strategic Air Command" (1955) et "L'Homme de la plaine" (1955).
