titre original | "In Harm's Way" |
année de production | 1965 |
réalisation | Otto Preminger |
scénario | Wendell Mayes, d'après le roman de James Bassett |
photographie | Loyal Griggs |
musique | Jerry Goldsmith |
production | Otto Preminger |
interprétation | John Wayne, Kirk Douglas, Patricia Neal, Tom Tryon, Paula Prentiss, Brandon De Wilde, Dana Andrews, Burgess Meredith, Franchot Tone, Patrick O'Neal, James Mitchum, George Kennedy, Bruce Cabot, Larry Hagman, Henry Fonda |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Selon une recette éprouvée (distribution prestigieuse, vision globale d'un problème exprimée au travers de destins particuliers, tournage sur les lieux de l'action), Otto Preminger analyse ici le choc que causa à l'Amérique l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais. Contre toute attente, "Première victoire", qu'on aurait mieux fait de rebaptiser "Première défaite", est un ratage complet. D'un côté, des scènes "intimistes" d'une affligeante banalité et d'une profondeur de roman-photo, et, de l'autre, des séquences "historiques" qui n'apprennent rien de nouveau sur des faits archiconnus.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Qu'est-il arrivé à Otto Preminger ? Ses derniers films ne méritent pas le profond mépris affiché par les Cahiers du Cinéma, qui l'ont rayé de la liste de leurs auteurs en même temps que Vincente Minnelli, non sans quelque mauvaise foi, mais ils sont très décevants, surtout "Première victoire", mélodrame guerrier dont chaque réplique semble sortir du manuel du parfait petit scénariste de 1935.
Henry Fonda et John Wayne
"Première victoire" signe les dernières retrouvailles des deux acteurs américains, qui avaient auparavant joué ensemble à trois reprises, dans "Le Massacre de Fort Apache" (1948), "Le Jour le plus long" (1962) et "La Conquête de l'Ouest" (1962).
Le générique de "Première victoire" conçu par Saul Bass