titre original | "The Rain People" |
année de production | 1969 |
réalisation | Francis Ford Coppola |
scénario | Francis Ford Coppola |
photographie | Bill Butler |
musique | Ronald Stein |
production | Ronald Colby et Bart Patton |
interprétation | James Caan, Shirley Knight, Robert Duvall |
récompense | Coquille d'or du meilleur film au festival de Saint-Sébastien 1969 |
Le titre du film
Il fait référence aux paroles du personnage interprété par James Caan : « The rain people are - people made of rain. They only cry. They disappear all together, because, they cry themselves away. »
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une œuvre de l'errance et du désarroi qui s'achève dans le sang. Coppola a un style à lui, fait de plans fixes suivis de plans d'une grande mobilité. On finit par se laisser prendre.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
La première réussite de Francis Ford Coppola. Un univers poético-dramatique qui évoque certaines nouvelles de Salinger. Errance, fuite, et histoire d'amour entre une jeune femme et l'innocent du village. Une formidable composition de Robert Duvall en flic dragueur et jaloux.
"Les Gens de la pluie" raconte un voyage d'est en ouest à travers les États-Unis au cours duquel un personnage cherche à se comprendre, à donner une orientation à sa vie. L'itinéraire-quête de soi-même est un thème traditionnel, très littéraire, mais qui, par la place qu'il accorde au mouvement, au déplacement physique, se prête aussi au traitement cinématographique. L'originalité principale de Coppola dans "Les Gens de la pluie" est d'avoir confié le rôle à une femme : traditionnellement, ce protagoniste en rupture était toujours un homme (surtout lorsqu'il s'agissait d'un personnage marié, socialement installé ; Georges Simenon a écrit sur ce thème deux de ses meilleurs romans : "La Fuite de M. Monde" et "L'Homme qui regardait passer les trains").
Francis Ford Coppola et Robert Duvall
"Les Gens de la pluie" marque la première collaboration du réalisateur avec l'acteur, qu'il dirigera de nouveau par la suite dans "Le Parrain" (1972), "Conversation secrète" (1974), "Le Parrain, 2e partie" (1974) et "Apocalypse Now" (1979).