La peur prend une nouvelle dimension
titre original | "Jaws 3-D" |
année de production | 1983 |
réalisation | Joe Alves |
scénario | Richard Matheson et Carl Gottlieb |
interprétation | Dennis Quaid, Simon MacCorkindale, Louis Gossett Jr., Lea Thompson |
épisodes précédents | • "Les Dents de la mer", Steven Spielberg, 1975 |
• "Les Dents de la mer 2", Jeannot Szwarc, 1978 | |
épisode suivant | "Les Dents de la mer 4 : la revanche", Joseph Sargent, 1987 |
Le titre original du film
Il s'agit d'une référence au fait que "Les Dents de la mer 3" a été conçu pour être projeté en trois dimensions. En 1982-1983, deux autres films constituant également les troisièmes épisodes d'une série, furent, de la même façon, conçus pour être projetés en relief en ajoutant la troisième dimension : "Amityville 3" ("Amityville 3-D") et "Meurtres en 3 dimensions", le troisième épisode de la saga "Freddy".
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Tous ceux qui ont découvert "Les Dents de la mer 3" à travers son exploitation vidéo (mon cas) se remémorent avec nostalgie cette énième suite.
Pourtant, rien (ou presque) ne fonctionne dans ce très gros machin. Les effets spéciaux sont épouvantables (en cours de route, la production supprima la presque totalité du budget alloué !), la tension est mal entretenue, les erreurs techniques sont légions (les voleurs doublés alors qu'ils étaient muets le jour du tournage). Les personnages sont des topos sans âme, et l’emploi calamiteux de la 3D ne se contente que d’inonder l’écran d’effets gores peu ragoûtants.
Mais le concept d’un film catastrophe dans un parc aquatique reste une bonne idée, et certaines scènes sont vraiment effrayantes, "Les Dents de la mer 3" étant l’opus le plus sanglant de la série.
Il se dégage, finalement, suffisamment d'outrances 'camp' pour faire de cette production ratée un petit classique du cinéma bis.
* Fun fact : un certain Romain Néophyte collectionne les goodies, met régulièrement à jour un site déjà bien fourni et paie même quelques jours sympa au réalisateur Joe Alves pour une visite de Metz et projection en soirée.
La chronique de Gilles Penso