« Everything has a purpose. Everybody has a purpose. It is my purpose to be with Ella. »
| titre original | "Forever Mine" |
| année de production | 1999 |
| réalisation | Paul Schrader |
| scénario | Paul Schrader |
| photographie | John Bailey |
| musique | Angelo Badalamenti |
| interprétation | Joseph Fiennes, Ray Liotta, Gretchen Mol |
La critique de Didier Koch pour Plans Américains
Pour beaucoup, Paul Schrader n’a pas le même palmarès en qualité de metteur en scène qu'en tant que scénariste. Cela reste à prouver, mais il donne ici un peu de grain à moudre à ses détracteurs, avec un thriller sans envergure quoiqu'agréable à regarder.
On peut en effet être sensible à cette histoire peu crédible d’amour fou entre la belle du mafioso et le garçon de plage. Bien sûr, ce dernier, trop insistant, paiera le prix fort et devra attendre quatorze longues années, une fois fortune faite, pour réapparaître défiguré, volant au secours d’un Ray Liotta qui joue le méchant sans grande conviction.
On ne croit évidemment pas une seconde à cette histoire racontée mollement, mais on ne peut qu’éprouver de la tendresse pour cette quête d’amour effrénée. Celle-ci sera récompensée, et le garçon de plage récupérera sa tendre (Gretchen Mol). Il faut dire que, dans l’intervalle, il est devenu riche. Mais ne soyons pas mauvaise langue !
C’est clair, "Les Amants éternels" (ou "Vengeance intime", le titre français du DVD) n’est pas le meilleur ouvrage de Paul Schrader, qui vient au secours d’un Ray Liotta au creux de la vague.
Paul Schrader, réalisateur fidèle
"Les Amants éternels" est la cinquième collaboration (et dernière à ce jour) du metteur en scène avec le directeur de la photographie John Bailey, après "American Gigolo" (1980), "La Féline" (1982), "Mishima - une vie en quatre chapitres" (1985) et "Electric Blue" (1987).
Il s'agit par ailleurs de la deuxième des trois collaborations de Schrader avec le compositeur Angelo Badalamenti, après "Étrange séduction" (1990) et avant "Auto Focus" (2002).
