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"Le Portrait de Jennie"

« There is no life, my darling, until you love and have been loved. And then there is no death. »

Le portrait de Jennie - affiche

titre original "Portrait of Jennie"
année de production 1948
réalisation William Dieterle
scénario Paul Osborn et Peter Berneis, d'après le livre de Robert Nathan
photographie Joseph H. August
production David O. Selznick
interprétation Jennifer Jones, Joseph Cotten, Ethel Barrymore, Lillian Gish, Cecil Kellaway, David Wayne
 
récompenses • Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine pour Joseph Cotten à la Mostra de Venise 1949
• Oscar des meilleurs effets visuels

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Chef-d'œuvre du cinéma onirique et surréaliste (cf. le leitmotiv de la chanson : « D'où je viens nul ne sait, où je vais toutes les choses vont, le vent souffle, la mer roule, personne ne le sait. ») Originalité du film : il alterne le noir et blanc avec des séquences teintées (la tempête en vert, le portrait à la fin en Technicolor). Son tournage fut un long cauchemar : il fut en fait tourné deux fois : à New York puis en Californie. Il coûta quatre millions de dollars et n'en rapporta qu'un.

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

Dieterle retrouva Joseph Cotten et Jennifer Jones pour "Le Portrait de Jennie", dont le tournage se révéla presque aussi long, troublé et coûteux que celui de "Duel au soleil". Le roman de Robert Nathan était pourtant bref et intimiste, une fragile histoire de "fantôme" qu'aurait bien servie une approche à la Tourneur-Lewton, mais que Selznick voulut traiter dans le style épique de "Autant en emporte le vent" et "Duel au soleil".

Jennifer Jones et Joseph Cotten

"Le Portrait de Jennie" est le quatrième et dernier film des deux acteurs ensemble, après "Depuis ton départ" (1944), "Le Poids d'un mensonge" de William Dieterle également (1945) et "Duel au soleil" (1946).

Le portrait de Jennie - générique

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Jérôme Muslewski