| titre original | "Duel in the Sun" |
| année de production | 1946 |
| réalisation | King Vidor |
| scénario | David O. Selznick |
| photographie | Lee Garmes, Ray Rennahan et Harold Rosson |
| musique | Dimitri Tiomkin |
| production | David O. Selznick |
| interprétation | Jennifer Jones, Joseph Cotten, Gregory Peck, Lionel Barrymore, Herbert Marshall, Lillian Gish, Walter Huston, Charles Bickford |
| récompense | Cinecittà Cup pour David O. Selznick à la Mostra de Venise 1948 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un film baroque, puissant, époustouflant. On pense que trop de sentiments et de passion exacerbés, c'est trop, mais non, David O. Selznick en rajoute, pour la plus grande joie du spectateur. La passion a toujours les couleurs de la mort et l'on n'est pas près d'oublier - d'ailleurs on ne le cherche pas - les fulgurantes images de la fin. De la sueur, du sang et des larmes. Le chef-d'œuvre de l'amour fou, le vrai, pas celui des gentils surréalistes.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un super-western qui table sur une démesure systématique des lieux, des caractères, des péripéties et de la forme. Conçu par Selznick comme un nouvel "Autant en emporte le vent". Au moins cinq metteurs en scène dont William Dieterle et Josef von Sternberg. Signé par King Vidor seul.
Ce film que nous avons adoré dans les années soixante, quand il était de bon ton de le vilipender, à chaque vision nouvelle nous l'aimons un peu moins, nous le trouvons un peu plus ridicule. L'erreur est d'en faire un film de Vidor alors qu'il est de Selznick jusque dans ce goût pour les chromos extravagants, le calendrier-des-postes traité comme un des beaux-arts, les dialogues emphatiques. Chaque fois que nous le revoyons, nous le trouvons de plus en plus mal joué.
Jennifer Jones et Joseph Cotten
"Duel au soleil" est le troisième film des deux acteurs ensemble, après "Depuis ton départ" (1944) de John Cromwell et "Le Poids d'un mensonge" (1945) de William Dieterle. Suivra "Le Portrait de Jennie" (1948) de William Dieterle également.
