« One's too many an' a hundred's not enough. »
titre original | "The Lost Weekend" |
année de production | 1945 |
réalisation | Billy Wilder |
scénario | Charles Brackett et Billy Wilder, d'après le roman "The Lost Weekend" de Charles R. Jackson |
photographie | John F. Seitz |
musique | Miklós Rózsa |
production | Charles Brackett |
interprétation | Ray Milland, Jane Wyman, Phillip Terry, Howard Da Silva |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur réalisateur | |
• Oscar du meilleur acteur pour Ray Milland | |
• Oscar du meilleur scénario | |
• Grand Prix au festival de Cannes 1946 | |
• Prix d'interprétation masculine pour Ray Milland au festival de Cannes 1946 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
À l'époque, à Hollywood, un alcoolique était un personnage comique. Billy Wilder choisit, contre toutes les habitudes, de traiter du grave problème de l'alcoolisme sous l'angle qui est vraiment le sien, l'angle tragique. Sans nous faire la morale, Wilder se contente de nous montrer, sans détour mais sans complaisance, le calvaire d'un citoyen ordinaire devenu l'esclave de sa drogue. Et ce qu'il nous montre est difficile à supporter [...] La meilleure preuve que le message passait : un groupement de distilleries de whisky offrit à la Paramount la somme de cinq millions de dollars pour que le film soit détruit !
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
[...] malgré quelques scènes remarquables, est loin d'être une de ses réussites majeures (c'est même, nous semble-t-il, le seul de ses drames des années quarante-cinquante qui ait été surfait, et tienne assez mal le coup).
Record
Avec l'autre film américain "Marty" de Delbert Mann (1955) et le film sud-coréen "Parasite" de Bong Joon-ho (2019), "Le Poison" est à ce jour le seul long métrage à avoir obtenu à la fois l'Oscar du meilleur film et la Palme d'or (à l'époque Grand Prix du festival) à Cannes.
Détournement
"Le Poison" fait partie des 19 films dont des extraits sont incorporés dans la parodie de films noirs "Les cadavres ne portent pas de costard" de Carl Reiner (1982).
Billy Wilder et Charles Brackett
"Le Poison" est la deuxième collaboration du réalisateur avec le producteur, après "Les Cinq Secrets du désert". Suivront "La Valse de l'empereur", "La Scandaleuse de Berlin" et "Boulevard du crépuscule".
Le générique du "Poison"