« You can't never let anything happen to him. Then nothing would ever happen to him. »
titre original | "Finding Nemo" |
année de production | 2003 |
réalisation | Andrew Stanton et Lee Unkrich |
scénario | Andrew Stanton, Bob Peterson et David Reynolds |
musique | Thomas Newman |
voix | Albert Brooks, Ellen DeGeneres, Alexander Gould, Willem Dafoe, Geoffrey Rush, Eric Bana |
récompense | Oscar du meilleur film d'animation |
suite | "Le Monde de Dory" de Andrew Stanton et Angus MacLane, 2016 |
La critique de Didier Koch pour Plans Américains
L’anthropomorphisme cher à Walt Disney reste encore une recette de référence quand les studios Disney choisissent de confier une partie de leurs animations à la société Pixar qui, depuis "Toy Story", son premier long métrage réalisé en 1995 par John Lasseter, fait feu de tous bois, ne connaissant pratiquement jamais l’échec.
Andrew Stanton, à la tête du "Monde de Nemo", s’est déjà fait les dents cinq ans plus tôt avec "1001 pattes", déjà très réussi. Par la magnificence de ses décors, l’articulation de son intrigue sur deux niveaux (le bocal où est enfermé Nemo et l’océan que son père et Dory cherchent à traverser pour le retrouver), le portrait très réussi de chacun des personnages, "Le Monde de Nemo" fait figure de chef-d’œuvre du film animé made in Hollywood au même titre que la saga "Toy Story", dont l’univers est certes moins dépaysant, mais tout aussi réjouissant et intrigant.
Le spectateur passant par toutes les sensations et tous les sentiments a le droit, en bonus, à deux références "hitchcockiennes" parfaitement intégrées à l’histoire ("Psychose" et "Les Oiseaux").
Franchement, rien ne peut être reproché à cette petite merveille du film d’animation, que l’on peut voir et revoir sans jamais se lasser.
Éducation cinématographique
"Le Monde de Nemo" fait partie de la liste des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie par le British Film Institute en 2005.
La chronique de Gilles Penso