Menu Fermer

"Le Lieutenant souriant"

« Girls who start with breakfast don't usually stay for supper. »

Le lieutenant souriant - affiche

titre original "The Smiling Lieutenant"
année de production 1931
réalisation Ernst Lubitsch
scénario Ernest Vajda et Samson Raphaelson, d'après l'opérette "Ein Walzertraum" de Leopold Jacobson et Felix Dormann et "Nux der Prinzgemahl" de Hans Müller
photographie George J. Folsey
production Ernst Lubitsch
interprétation Maurice Chevalier, Claudette Colbert, Miriam Hopkins, Charles Ruggles, George Barbier, Hugh O'Connell

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Le charme suranné des opérettes viennoises revues par Hollywood. Maurice Chevalier est meilleur qu'à l'habitude.

Extrait de la chronique du 2 mars 2015 de Bertrand Tavernier

Dans "Le Lieutenant souriant", Lubitsch brodera des variations encore plus raffinées et audacieuses : c’est la maitresse du héros, une violoniste (épatante Claudette Colbert) qu’il a ravie à son meilleur ami (« Plutôt que de prendre le thé, nous devrions dîner et ensuite petit déjeuner » – « Non d’abord le thé. On verra plus tard pour le dîner et le petit déjeuner ») qui va apprendre à la femme de ce dernier, la princesse de Flausenthurm (adorable Miriam Hopkins), ce qu’il faut faire pour séduire son mari : changer d’allure, de vêtements, ce qui nous vaut une chanson étonnante, aux lyrics très audacieux « jazz up your lingerie » d’Oscar Strauss et Clifford Grey, chantée par Colbert et Hopkins puis jouée au piano par cette dernière. Colbert proclame qu’il faut arborer des sous-vêtements sexy et ce genre de notations disparaîtra du cinéma américain dès 1934. La transformation de Miriam Hopkins est un pur délice et le jeu de séduction entre elle et Chevalier reste un moment inoubliable.

La presse française de l'époque

« Le meilleur de ce film, il faut le souligner, est le jeu de Miriam Hopkins, la jeune actrice qui interprète le rôle de la princesse. Elle se montre extrêmement spirituelle, vivante, naturelle. Elle chante bien. Elle fait le plus grand tort à Maurice Chevalier. » Philippe Soupault, revue L'Europe nouvelle, no 710, 19 septembre 1931

Ernst Lubitsch et Miriam Hopkins

"Le Lieutenant souriant" est la première collaboration du réalisateur avec l'actrice. Suivront "Haute pègre" (1932) et "Sérénade à trois" (1933).

Le lieutenant souriant - The Criterion Collection
DVD The Criterion Collection du "Lieutenant souriant"