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"Le Coup de l'escalier"

Le film que Jean-Pierre Melville se vantait d'avoir vu 120 fois

Le coup de l'escalier - affiche

titre original "Odds Against Tomorrow"
année de production 1959
réalisation Robert Wise
scénario Abraham Polonsky (sous le nom de John O. Killens) et Nelson Gidding, d'après le roman "Odds Against Tomorrow" de William P. McGivern (1957)
photographie Joseph C. Brun
musique John Lewis
production Robert Wise
interprétation Harry Belafonte, Robert Ryan, Shelley Winters, Ed Begley, Gloria Grahame, Will Kuluva, Kim Hamilton

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Un vigoureux thriller sur le racisme. [...] Comme dans "Asphalt Jungle" de Huston ou "L'Ultime Razzia" de Kubrick, les personnages sont dépeints avec une grande vérité (le personnage de Slater est notamment d'une grande complexité, car son racisme est très nuancé [...]). Une réussite de Wise qui a influencé plusieurs réalisateurs dont Melville.

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

[...] bon policier traditionnel modernisé par l'introduction du thème du racisme et le tournage en extérieurs dans New York.

Extrait de la chronique du 31 août 2011 de Bertrand Tavernier

J'ai beaucoup aimé revoir "Le Coup de l'escalier" dans la belle édition Wild Side, qui tient bien le coup, sauf la toute fin, plaquée, lourdement symbolique où les poursuivis comme tant de films, choisissent, on ne sait pourquoi, de grimper à des échelles au lieu de se terrer. Magnifique musique de John Lewis. Melville trouvait que la photo de Joseph Brun (opérateur français qui commença par des nanars parisiens et signa "La Forêt interdite") était la plus belle de tout le cinéma policier. Il faut dire que les premiers extérieurs et intérieurs en jettent.

Du roman à l'écran

"Le Coup de l'escalier" est la cinquième adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain américain William P. McGivern, également scénariste de films américains des années 60 ("Tuer n'est pas jouer" de William Castle et "Matt Helm règle son comte" de Phil Karlson) et de séries télévisées – après "Règlement de comptes" de Fritz Lang (1953), "Le Bouclier du crime" de Edmond O'Brien et Howard W. Koch (1954), "Sur la trace du crime" de Roy Rowland (1954) et "Colère noire" de Frank Tuttle (1955). Suivront "Gros coup à Pampelune" de Russell Rouse (1967) et "Fort Bronx" de Robert Butler (1980).

Le coup de l'escalier
Citation du "Coup de l'escalier" dans "Vintage and Badass, le cinéma de Tyler Cross"
Affiche japonaise du "Coup de l'escalier"

Le coup de l'escalier - générique