« I run to death, and death meets me as fast, and all my pleasures are like yesterday. »
titre original | "The Seventh Victim" |
année de production | 1943 |
réalisation | Mark Robson |
scénario | Charles O'Neal et DeWitt Bodeen |
photographie | Nicholas Musuraca |
musique | Roy Webb |
production | Val Lewton |
interprétation | Tom Conway, Jean Brooks, Isabel Jewell, Kim Hunter, Evelyn Brent, Erford Gage, Ben Bard, Hugh Beaumont |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Premier film de Robson. Une intelligente utilisation de la peur à partir de faits toujours suggérés conformément à la conception du film de terreur chère à Lewton.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Ce récit sombre et méditatif est truffé de confessions chuchotées, d'aveux exprimés à voix basse, où même les menaces restent implicites : ainsi cette scène remarquable où la secte entoure silencieusement une jeune femme que l'on veut forcer à boire du poison. À plusieurs reprises, on songe à "Rosemary's Baby", notamment dans la manière dont l'insolite est intégré à la vie quotidienne, aux décors les plus usuels. Durant une poursuite nocturne bien photographiée, Robson reprend avec moins de succès des effets de "La Féline". Il lui manque la sensibilité, la vision de Tourneur, mais il fait preuve et de savoir-faire et d'invention.
Les débuts de Mark Robson comme réalisateur
Avant de passer derrière la caméra, Robson effectua le montage de trois films de Jacques Tourneur, "La Féline", "Vaudou" et "L'Homme léopard", tous produits par Val Lewton. Ce dernier, impressionné par le travail du monteur, lui confia la mise en scène de "La Septième Victime".