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"La Guerre des cerveaux"

La guerre des cerveaux - affiche

titre original "The Power"
année de production 1968
réalisation Byron Haskin
scénario John Gay, d'après le roman "The Power" de Frank M. Robinson (1956)
photographie Ellsworth Fredericks
musique Miklós Rózsa
production George Pal
interprétation George Hamilton, Suzanne Pleshette, Richard Carlson, Yvonne De Carlo, Earl Holliman, Gary Merrill, Ken Murray, Barbara Nichols, Arthur O'Connell, Nehemiah Persoff, Aldo Ray, Michael Rennie

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

"La Guerre des cerveaux", son dernier film [le dernier film de Byron Haskin, NDLR], est un habile mélange de policier traditionnel (les membres d'un laboratoire sont mystérieusement assassinés les uns après les autres) et de science-fiction : une intelligence supérieure qui a des pouvoirs psychiques immenses cherche à contrôler le monde. Là encore, l'argument paraît banal, mais le scénario de John Gay, adaptant une histoire de Frank Robinson, se révèle astucieux. De plus, pour les nostalgiques des années cinquante, la distribution est irrésistible : Yvonne De Carlo, Gary Merrill, Barbara Nichols, Aldo Ray, Arthur O'Connell et Michael Rennie en méchant mégalomane, George Hamilton, peu crédible en savant à l'intelligence extraordinaire. Le film était, encore une fois, une production George Pal - sa dernière.

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

« Un thème fort, un scénario hésitant et peu de moyens mais beaucoup de rythme : un film plus convaincant comme thriller que comme allégorie politique » (Jacques Goinard).

Byron Haskin et George Pal

"La Guerre des cerveaux" constitue la troisième et dernière collaboration du réalisateur avec le producteur, après "La Guerre des mondes" (1953), première adaptation pour le grand écran du célèbre roman éponyme de H. G. Wells, et "La Conquête de l'espace" (1955).

La guerre des cerveaux - générique

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso