titre original | "The War of the Worlds" |
année de production | 1953 |
réalisation | Byron Haskin |
scénario | Barré Lyndon, d'après le roman éponyme de H.G. Wells (1898) |
photographie | George Barnes |
musique | Leith Stevens |
production | George Pal |
interprétation | Gene Barry, Ann Robinson |
récompense | Oscar des meilleurs effets spéciaux pour Gordon Jennings |
nouvelle version | "La Guerre des mondes" ("War of the Worlds") de Steven Spielberg, 2005, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une nouvelle fois, Wells n'est pas trahi par le cinéma. Les trucages de Pal sont excellents pour l'époque et les scènes de panique convaincantes. Une réussite à l'actif de Byron Haskin, même si la technique a depuis beaucoup progressé dans le domaine des films de science-fiction.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Relative réussite qui, malgré un budget élevé et l'emploi (rare à l'époque pour un film de science-fiction) de la couleur, n'échappe toutefois que très partiellement à l'atmosphère "film B" à laquelle le genre semblait voué pendant les années cinquante (acteurs aussi médiocres qu'obscurs, dialogues conventionnels, platitude visuelle et aspect fauché de la mise en scène dans tout ce qui précède la guerre proprement dite). En revanche, Haskin réussit à donner une intensité peu commune dans le genre aux scènes de panique de la fin (les églises pleines de gens terrifiés), malgré des décors très artificiels (l'action est censée se dérouler dans le centre de Los Angeles) qui font sourire aujourd'hui [...]
Du roman à l'écran
"La Guerre des mondes" version 1953 est la première adaptation cinématographique du roman du même nom de l'écrivain britannique H.G. Wells (1866-1946). Ravis du résultat final, les détenteurs des droits sur l'œuvre du romancier offrirent au producteur George Pal de choisir un autre de ses romans. Il le fit en 1960 en produisant et réalisant "La Machine à explorer le temps".
Le générique de "La Guerre des mondes" version 1953
La chronique de Gilles Penso