titre original | "The Great Race" |
année de production | 1965 |
réalisation | Blake Edwards |
scénario | Arthur A. Ross |
photographie | Russell Harlan |
musique | Henry Mancini |
production | Martin Jurow |
interprétation | Jack Lemmon, Tony Curtis, Natalie Wood, Peter Falk |
récompense | Oscar du meilleur montage de son |
Critique extraite du Cinéma américain 1955-1970 de Freddy Buache
Comment utiliser les prestiges du grand écran, du grand spectacle et de l'intrigue longue pour faire rire ? "Un monde fou, fou, fou, fou" et "Ces merveilleux fous volants" indiquèrent une direction. "La Grande Course autour du monde" s'inscrit dans la même ligne, qui est dictée par l'obligation de concurrencer la télévision. Blake Edwards s'est placé sous le signe de Laurel et Hardy. Son comique atteint quelques sommets : sa bataille de tartes à la crème restera célèbre. Il parvient à faire exploser dans les grandes largeurs de la superproduction une loufoquerie qu'on croyait réservée aux clowneries à petit budget. Une réussite comme celle-là, liée à des trouvailles décoratives et à une drôlerie intermittente, fait oublier les passages à vide.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
L'un des grands chefs-d'œuvre de Blake Edwards. C'est un hommage grandiose au comique des tartes à la crème, et l'on n'arrête pas de rire jusqu'à l'image finale : l'écroulement de la tour Eiffel. Lemmon, en professeur Fatalitas, semble sorti d'un dessin animé et Tony Curtis conserve jusqu'au bout l'élégance du Grand Leslie. Pas de temps morts, le burlesque à son apogée.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Les moyens de la superproduction mis au service du burlesque par Blake Edwards. Une surabondance de biens d'où se détachent une bataille de tartes à la crème définitive et un somptueux et savoureux pastiche du "Prisonnier de Zenda".