titre original | "Deadly Blessing" |
année de production | 1981 |
réalisation | Wes Craven |
musique | James Horner |
interprétation | Maren Jensen, Sharon Stone, Ernest Borgnine, Susan Buckner |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Pour "La Ferme de la terreur", Wes Craven a disposé d'un budget convenable : trois millions et demi de dollars à mettre en parallèle avec les quatre-vingt-dix mille dollars que coûta finalement "La Dernière Maison sur la gauche". Le réalisateur bénéficia aussi du concours solide d'un acteur de renom : Ernest Borgnine. Après ses films gore ou hyperviolents, Craven voulait réaliser une œuvre qui pouvait faire peur sans effusion de sang. Le pari a été tenu sans doute parce que son "cerveau dérangé" - selon ses propres termes - sut insérer, ici et là, quelques scènes qui suscitent incontestablement un certain malaise. On comparera utilement la vision d'une communauté Amish proposée par le film avec celle de Peter Weir dans le très beau "Witness".
La chronique de Gilles Penso