titre original | "The Woman in the Window" |
année de production | 1944 |
réalisation | Fritz Lang |
scénario | Nunnally Johnson, d'après le roman "Once Off Guard" de J.H. Wallis (1942) |
photographie | Milton R. Krasner |
musique | Arthur Lange |
production | Nunnally Johnson |
interprétation | Edward G. Robinson, Joan Bennett, Raymond Massey, Edmund Breon, Dan Duryea |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Film aux implications psychanalytiques singulièrement riches pour l'époque. Le dénouement n'est nullement gratuit, le passage du rêve à la réalité dans le même plan impliquant que Wanley est malgré tout coupable au fond de lui-même, le scénario reproduisant tous ses refoulements. Lang, au sommet de son art, maîtrise parfaitement son sujet.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Fritz Lang et son thème favori : la culpabilité et ses ambiguïtés.
Extrait de l'ouvrage Fritz Lang, Le meurtre et la loi de Michel Ciment
"La Femme au portrait" illustre parfaitement la vision ambivalente de la nature humaine, l'existence en chaque homme d'un Doppelgänger, d'un sosie imprévisible [...] Le réalisme minutieux dans la description des comportements et l'accumulation improbable des coïncidences créent un climat onirique, cauchemardesque. Edward G. Robinson, l'exact contemporain du cinéaste, apparaît ici comme son alter ego et l'attirance qu'il éprouve pour le personnage incarné par Joan Bennett se retrouve dans le goût de Lang pour cette actrice [...]
Fritz Lang et Joan Bennett
"La Femme au portrait" est la deuxième collaboration du réalisateur allemand d'origine autrichienne avec l'actrice américaine, après "Chasse à l'homme" (1941). Suivront "La Rue rouge" (1945), également avec les acteurs Edward G. Robinson et Dan Duryea, et "Le Secret derrière la porte" (1947), tous deux produits par Diana Productions, société associant Lang, Bennett et le mari de celle-ci, Walter Wanger.
Le générique de "La Femme au portrait"