« You know, for an old man you ain't bad in a fight. – Thanks. – What are you, like, 80? »
titre original | "Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull" |
année de production | 2008 |
réalisation | Steven Spielberg |
scénario | David Koepp, d'après les personnages créés par George Lucas et Philip Kaufman |
photographie | Janusz Kaminski |
montage | Michael Kahn |
musique | John Williams |
interprétation | Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen, John Hurt, Ray Winstone, Shia La Beouf |
épisodes précédents | • "Les Aventuriers de l'arche perdue" de Steven Spielberg, 1981 |
• "Indiana Jones et le temple maudit" de Steven Spielberg, 1984 | |
• "Indiana Jones et la dernière croisade" de Steven Spielberg, 1989 | |
épisode suivant | "Indiana Jones et le cadran de la destinée" de James Mangold, 2023 |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Un cas d'école hollywoodien : un cinéaste star qui redevient un yes man (certes très brillant) à la solde d'un producteur tout puissant pour une suite totalement inutile.
Outre l'humour pénible, les scènes de comédie lourdingues et l'interprétation grimaçante, le script est le plus inepte jamais tourné par le grand Steven. C'est le même que celui de "La Dernière Croisade", mais en beaucoup, beaucoup moins bien...
À la 55e minute (et après des scènes de karaté avec des Péruviens cinglés !), l'intrigue est résolue, le trésor est revenu à sa place et la quête de Indy se termine. Le gros problème, c'est qu'il reste encore une heure de métrage !!! Des poursuites débiles, des effets numériques immondes et Shia LaBeouf qui se balance de branches en branches comme Tarzan !
La splendeur de la photo et le découpage éblouissant de certaines séquences (l'ouverture, la scène de l'interrogatoire) ne peuvent sauver du désastre cette production commerciale hautement improbable.
Navrant.
Le logo Paramount détourné pour "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal"
Le principe de base sur lequel repose le détournement du logo est le même pour les quatre aventures d'Indiana Jones : tout commence par l'apparition du célèbre mont Paramount, puis un très beau fondu sur les premières images du décor remplit l'écran. Pour "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal", la montagne devient un terrier d'où sort une marmotte. Du grand art...
La chronique de Gilles Penso
L'article d'Aurélien Portelli