titre original | "Firefox" |
année de production | 1982 |
réalisation | Clint Eastwood |
scénario | d'après le roman homonyme de Craig Thomas |
photographie | Bruce Surtees |
musique | Maurice Jarre |
interprétation | Clint Eastwood, Freddie Jones |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
"Firefox" hésite entre deux genres, l'espionnage et la science-fiction (influence de "La Guerre des étoiles"). Cela se laisse voir sans déplaisir, mais ce n'est pas un grand Eastwood. Avec un tel sujet, on se doute que la critique bien-pensante s'est déchaînée contre Clint.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Un tueur froid et antipathique (Eastwood, plus détestable que dans "La Sanction"), des communistes assimilés - sans aucune subtilité - à des nazis sanguinaires, une moralité particulièrement douteuse avec apologie du vol, du meurtre, de la force…
Les flashbacks sur la guerre du Vietnam utilisent, par ailleurs, les mêmes poncifs racistes que ceux de John Wayne pour "Les Bérets verts" (1968).
Afin de suggérer qu’il est bien sur la place Rouge, Eastwood le républicain, délocalisé à Vienne pour cause de guerre froide, nous refait le coup des transparences cheap comme dans un bon vieux film de propagande des années 50 !
Pourtant, la photo nocturne de Bruce Surtees est particulièrement oppressante et les nappes synthétiques de Maurice Jarre (l’une des partitions les plus sombres du maître lyonnais) renforcent avec force le climat de cauchemar qui se dégage de cet odieux film de propagande reaganien.
L’un des seuls films ‘épiques’ de l’auteur intimiste de "Breezy".
Absolument passionnant.
La chronique de Gilles Penso