titre original | "Kiss Me Deadly" |
année de production | 1955 |
réalisation | Robert Aldrich |
scénario | A.I. Bezzerides, d'après le roman de Mickey Spillane |
photographie | Ernest Laszlo |
musique | Frank De Vol |
production | Robert Aldrich |
interprétation | Ralph Meeker, Albert Dekker, Paul Stewart, Juano Hernandez |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Difficile de résumer ce film noir à l'intrigue compliquée : l'intérêt n'est pas dans ces variations sur le mythe de la boîte de Pandore, mais dans la façon dont Aldrich fait éclater le genre. On sent un mépris certain d'Aldrich pour les personnages de Spillane, Hammer compris. Ce qu'il en retient, c'est un long cauchemar ponctué de scènes d'une violence inouïe. Et ce qu'il veut en faire, c'est non une dénonciation du péril atomique mais du maccarthisme, selon ses déclarations à Positif en 1976.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Tout le monde cherche la clé de la boîte de Pandore, et Mike Hammer la trouve à ses dépens (et à ceux de l'humanité ?) dans ce thriller allégorique et pervers, dont le fil d'Ariane est un poème de Christina Rossetti. Une invention visuelle constante qui évoque Orson Welles. Une des œuvres clés des années cinquante.
Pour une cinémathèque idéale
"En quatrième vitesse" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 88e place.

