« You got a four-legged time bomb! »
titre original | "White Dog" |
année de production | 1982 |
réalisation | Samuel Fuller |
scénario | Samuel Fuller et Curtis Hanson, d'après le roman "Chien blanc" de Romain Gary (1970) |
photographie | Bruce Surtees |
musique | Ennio Morricone |
production | Jon Davison |
interprétation | Kristy McNichol, Burl Ives, Samuel Fuller, Paul Bartel |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
"Dressé pour tuer" a été victime, comme "La Dernière Tentation du Christ", de cette étroitesse d'esprit fanatique et aveugle, que Labiche résumait en une réplique définitive : « Il n'est pas nécessaire de lire Voltaire pour vouloir le brûler », prouvant que la censure pouvait être aussi utilisée par de soi-disant mouvements libéraux. Cette œuvre ultra-personnelle, ouvertement allégorique, se rapproche de "Shock Corridor". La mise en scène, très contrôlée, servie par la photo efficace de Bruce Surtees, n'a pas besoin de dissimuler comme dans "Au-delà de la gloire" un trop petit budget, une absence de moyens [...] Comme "Shock Corridor", "Dressé pour tuer" progresse en accumulant les métaphores : tout est emblématique, les personnages, les lieux, le décor, le cirque qui périclite depuis que les enfants ont découvert "Star Wars".
Bestiaire hollywoodien
Hans, Folsom, Son, Buster et Duke sont les noms des cinq bergers allemands qui ont joué le rôle du "chien blanc".
Le titre original du film
Il signifie "chien blanc" et a une double signification : il fait référence à la couleur de la fourrure de l'animal, mais également à ce pour quoi ce dernier a été dressé.
La chronique de Gilles Penso