
| titre original | "Shock Corridor" |
| année de production | 1963 |
| réalisation | Samuel Fuller |
| scénario | Samuel Fuller |
| photographie | Stanley Cortez |
| musique | Paul Dunlap |
| production | Samuel Fuller |
| interprétation | Peter Breck, Constance Towers, Gene Evans |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Hallucinante descente aux enfers. Une peinture sans concessions, et souvent à la limite du supportable, du monde de la folie. Probablement l'une des œuvres les plus fortes de Fuller, dont il écrivit lui-même l'histoire.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un Samuel Fuller délirant inflige un traitement de choc au thème de l'aliénation, et au spectateur.
Auto-références
• Au début du film, le personnage du Dr. Menkin mentionne que le personnage de Johnny Barrett a commencé comme copy boy (garçon à tout faire) dans un journal à l'âge de 14 ans, ce qui fut le cas de Samuel Fuller.
• Au début du film également, on peut apercevoir sur un mur, dans le club de strip-tease où travaille le personnage de Cathy, une photo de Samuel Fuller.
• Il est fait allusion au film à deux reprises dans le long métrage suivant de Samuel Fuller, "Police spéciale" : le personnage principal y mentionne que le dernier homme qu'elle a aimé a été enfermé dans un asile d'aliénés ; le film est à l'affiche d'un cinéma de la ville où se déroule l'action.







Jean Narboni, éditions Capricci, 2017