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"Caravane vers le soleil"

Caravane vers le soleil - affiche

titre original "Thunder in the Sun"
année de production 1959
réalisation Russell Rouse
scénario Russell Rouse et Stewart Stern
photographie Stanley Cortez
musique Cyril J. Mockridge
production Clarence Greene
interprétation Susan Hayward, Jeff Chandler, Jacques Bergerac, Blanche Yurka, Carl Esmond

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Les scènes où les Basques attaquent les Indiens à revers, en bondissant de roches en roches et en poussant des trémolos folkloriques, sont, sans aucun doute, parmi les plus originales de l'histoire du cinéma.

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

[...] "Caravane vers le soleil" se signale par l'un des sujets les plus bizarres dans l'histoire du genre : une caravane de Basques en route pour la Californie, où ils comptent cultiver la vigne, mettent des Indiens en déroute au cours d'une bagarre surréalisante qui rachète la platitude biscornue du récit.

Référence dans la littérature française

Dans son autobiographie "Un pedigree" (2005), le romancier français Patrick Modiano écrit : « Il [Queneau] m'avait parlé d'un western au cours duquel on assistait à une lutte sans merci entre des Indiens et des Basques. La présence des Basques l'avait beaucoup intrigué et l'avait fait rire. J'ai fini par découvrir quel était ce film : Caravane vers le soleil. Le résumé indique bien : les Indiens contre les Basques. J'aimerais voir ce film en souvenir de Queneau dans un cinéma que l'on aurait oublié de détruire, au fond d'un quartier perdu. Le rire de Queneau. Moitié geyser, moitié crécelle. Mais je ne suis pas doué pour les métaphores. C'était tout simplement le rire de Queneau. »

Un scénariste plus qu'un metteur en scène ?

Russell Rouse, dont "Caravane vers le soleil" est le septième film en tant que réalisateur, est surtout resté célèbre pour les histoires originales ou les scénarios qu'il a écrits pour d'autres cinéastes, comme ceux de "Mort à l'arrivée" (1949) et "Confidences sur l'oreiller" (Oscar du meilleur scénario original).