Le premier film de Vincente Minnelli tourné en CinemaScope
titre original | "Brigadoon" |
année de production | 1954 |
réalisation | Vincente Minnelli |
scénario | Alan Jay Lerner, d'après sa propre comédie musicale de 1947 |
photographie | Joseph Ruttenberg |
musique | Conrad Salinger (non crédité) |
production | Arthur Freed |
interprétation | Gene Kelly, Van Johnson, Cyd Charisse, Elaine Stewart, Barry Jones, Hugh Laing, Albert Sharpe |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une comédie musicale, mais aussi un mélo sublime, flamboyant et romantique. L'équivalent, pour une génération, de ce que fut le "Peter Ibbetson" de Hathaway pour celle d'avant. L'illustration parfaite du thème central minnellien : l'opposition entre le rêve et la réalité, en fait l'affirmation de la réalité du rêve.
Vincente Minnelli et Alan Jay Lerner
"Brigadoon" est la troisième collaboration du réalisateur avec le scénariste, après "Un Américain à Paris" (1951) et "Tous en scène" (1953). Suivront "Gigi" (1958) et "Melinda" (1970).
Référence
Dans le film britannique "Quatre mariages et un enterrement" (1994), "Brigadoon" est cité lors de la première danse de la fête du troisième mariage, celui-ci se passant en Écosse.
Citation dans la littérature française
Le film est cité à plusieurs reprises par Éric Reinhardt dans son roman "Cendrillon" (2007) :
• « [...] d'une certaine manière j'ai désiré, j'ai rencontré Margot cette nuit-là par l'entremise de la préfiguration fictionnelle Cyd Charisse dans Brigadoon, réalimentée quelques mois plus tard par la préfiguration fictionnelle Gene Tierney dans Péché mortel. » (extrait du chapitre 6)
• « Une impression étrange, suave, commence à m'envahir. Une impression dont j'ai le sentiment qu'elle élucide la fascination que Brigadoon exerce sur moi depuis l'adolescence. » (extrait du chapitre 14)
Le générique de "Brigadoon"

Emmanuel Burdeau, éditions Capricci, 2011
La chronique de Gilles Penso