Heureusement, le Concorde est solide
titre original | "The Concorde... Airport '79" |
année de production | 1979 |
réalisation | David Lowell Rich |
scénario | Eric Roth |
photographie | Philip H. Lathrop |
musique | Lalo Schifrin |
production | Jennings Lang |
interprétation | Alain Delon, Susan Blakely, Robert Wagner, Sylvia Kristel, George Kennedy, Bibi Andersson, Cicely Tyson, David Warner, Mercedes McCambridge |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Véritable caveau du film catastrophe des années 70 (avec "Meteor" et "Avalanche Express"), "Airport 80 Concorde" est un désastre à tous les niveaux. Jennings Lang (déjà producteur du carnavalesque "Tremblement de terre") offre un spectacle particulièrement risible.
Le casting, hautement ringard, est délectable : Alain Delon (inénarrable...), George Kennedy (déjà dans les Z.A.Z des années 80), Robert Wagner (ridicule méchant au sourire Colgate) et David Warner en David Warner. Les belles plantes, aux rôles purement décoratifs, ne sont pas en reste non plus : Sylvia Kristel (ex-"Emmanuelle") brûlante de désir pour Monsieur Delon, Sybil Danning (reine de la série Z) en hôtesse de l'air et la navrante Susan Blakely - magnifique lorsqu'elle bouquine des documents top secrets en plein métro. Une petite pensée pour Bibi Andersson (égérie de Bergman), qui campe - une fois de plus - une escort girl de luxe…
Effets spéciaux fauchés, intrigue invraisemblable, Delon plus Delon que jamais… Le film reste (relativement) célèbre pour son surréaliste climax : menacé par un missile à tête chercheuse, notre Alain Delon national exécute un looping spectaculaire avec son Concorde ; ouvrant la fenêtre de la cabine de pilotage, et la tête à l'envers, il tire une fusée éclairante pour leurrer la bombe volante !
Un véritable nanar.

La chronique de Gilles Penso
La chronique de la rédaction