Suite de "2001 : L'Odyssée de l'espace"
titre original | "2010: The Year We Make Contact" |
année de production | 1984 |
réalisation | Peter Hyams |
scénario | Peter Hyams, d'après le roman "2010 : Odyssée deux" d'Arthur C. Clarke |
photographie | Peter Hyams |
musique | David Shire |
production | Peter Hyams |
interprétation | Roy Scheider, John Lithgow, Helen Mirren, Bob Balaban, Keir Dullea |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Suite bien décevante de "2001 : L'Odyssée de l'espace" de Kubrick. Hyams, qui avait fait merveille dans "Outland" ou "Capricorn One", paraît ici bien plat. S'est-il trop investi dans le film dont il est le metteur en scène, le scénariste, le chef-opérateur et le producteur ? On reste en tout cas sur sa faim.
Critique extraite du Cinéma anglo-américain 1984-2000 de Freddy Buache
En 1968, s'inspirant d'Arthur C. Clarke et tirant à lui son astronautique sujet, Kubrick lançait une merveille : "2001 : L'Odyssée de l'espace" : plus le savoir augmente chez l'homme et plus il comprend ne rien savoir. À la fin de croisières interplanétaires qui dureront des siècles ou des millénaires, le pilote plongeant avec ses vaisseaux, en scaphandre, au fond de l'infini, rencontrera toujours l'indéchiffrable énigme : lui-même. Kubrick l'affirmait lyriquement et l'erreur à ne pas commettre était de reprendre la forme de son interrogation, puis de tenter de la prolonger pour lui donner une réponse. Clarke, pourtant, en a pris le risque, et Hyams, à son tour, s'est lancé dans l'entreprise, répétant, à l'ouverture, la musique de Richard Strauss. Mais ensuite, prisonnier d'aventures qui se veulent nourries de vraisemblances politiques profilées sur un futur proche (l'année 2010), il embarque à bord d'un astronef hyper-sophistiqué russe et américain qui le condamne à ne développer qu'un festival d'effets spéciaux.
La chronique de Gilles Penso