Menu Fermer

"Piranhas"

Piranhas - affiche

titre original "Piranha"
année de production 1978
réalisation Joe Dante
musique Pino Donaggio
interprétation Bradford Dillman, Heather Menzies-Urich, Dick Miller, Barbara Steele, Bruce Gordon
 
remake "Piranha 3D", Alexandre Aja, 2010
suite "Piranha 2 - Les tueurs volants", James Cameron, 1981

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Humour noir et dénonciation des imprudences de la recherche scientifique, un film catastrophe, inspiré des "Dents de la mer", nerveux et bien fait au plan des effets spéciaux.

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

"Piranhas" est une production Corman, ce qui veut dire faite avec peu de moyens et tentant de surfer sur la vague. Quoi de mieux, en 1978, que de s'inspirer du choc que fut trois ans plus tôt "Les Dents de la mer".

Dans les bonus du Blu-ray édité par Carlotta, Joe Dante explique fort bien la méthode du producteur madré. Rien de plus formateur que cette école qui vous apprend à tenir des délais et à respecter un budget.

Pour ce qui est du film à proprement dit, il souffre trop de la comparaison avec "Les Dents de la mer" pour que ses insuffisances ne sautent pas aux yeux immédiatement. L'idée de choisir comme monstre un poisson minuscule pour coller au plus près du concept initié par Spielberg ne facilite pas la tâche de Dante au niveau de la vraisemblance des effets spéciaux. Ainsi, les scènes de massacres frôlent souvent le ridicule, mais c'est sans doute ce qui en fait leur charme aujourd'hui.

Pour assurer le coup, Dante a fait appel à des vétérans de la télévision comme Bruce Gordon ou Dick Miller, ainsi qu'à la grande prêtresse du film d'épouvante Barbara Steele. Dommage que les deux acteurs principaux, Bradford Dillman et Heather Menzies, soient tellement insipides.

On est donc loin d'un chef-d'œuvre, et Joe Dante montrera par la suite qu'avec plus de moyens, son cinéma pouvait avoir une toute autre envergure.

Piranhas - générique

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso