Portrait d'un joueur et de sa passion
titre original | "The Gambler" |
année de production | 1974 |
réalisation | Karel Reisz |
scénario | James Toback |
photographie | Victor J. Kemper |
musique | Jerry Fielding |
interprétation | James Caan, Paul Sorvino, Lauren Hutton, M. Emmet Walsh, James Woods, Burt Young |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un beau film, avec une fin sublime quand le perdant court au bordel provoquer un maquereau et se faire corriger et marquer dans sa chair. Une descente aux enfers.
La critique de Didier Koch pour Plans Américains
Film déroutant de Reisz sur le thème du jeu, ou plus exactement sur celui du joueur.
Ici, le héros est un professeur de français brillant issu d’une famille très riche. On apprend d’ailleurs assez tardivement ses origines, ce qui permet à Reisz de nous laisser nous inquiéter quand on voit Caan s’empêtrer dans les dettes avec sa seule paie de professeur.
La 1re symphonie de Mahler renforce l’impression de mystère sur les intentions et les motivations du joueur. Cette quête ressemble à une forme de recherche de punition par James Caan. On le voit frôler le danger tout au long du film sans que ses créanciers jamais ne lui infligent le traitement normalement réservé aux débiteurs sans parole. Dans cette quête, on peut voir une analogie avec le film italien "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon" (1970) quand Gian Maria Volontè affirme à la face du monde qu’il est coupable d’un crime et que personne ne veut l’entendre à la vue de sa position sociale.
À noter une figuration de James Woods débutant.