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"Week-end de terreur"

Week-end de terreur - affiche

titre original "April Fool's Day"
année de production 1986
réalisation Fred Walton
scénario Danilo Bach
photographie Charles Minsky
musique Charles Bernstein
production Frank Mancuso Jr.

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

Fred Walton, réalisateur-scénariste américain né en 1949, aura connu une entrée fracassante dans le monde de la réalisation en offrant au spectateur "Terreur sur la ligne", petit film d’horreur malin qui débarqua sur les écrans en 1979 alors que le slasher était en plein dans sa période de gloire. Une gloire attisée par les succès de "Halloween" de John Carpenter en 1978, suivi de "Vendredi 13" de Sean S. Cunnigham en 1980. Ce huis clos angoissant au possible basé sur un scénario très ingénieux fit un tabac, rapportant près de vingt fois sa mise de fond. Le film ayant fait l’objet d’un remake de Simon West en 2006 est depuis devenu culte. On pense alors que Fred Walton est sur la bonne voie. Après avoir réalisé "Week-end de terreur", qui connaît un succès d’estime en 1986, il s’oriente bizarrement vers la réalisation de téléfilms et d’épisodes de séries. Il reste désormais connu pour ces deux seuls films.

"Week-end de terreur" est pour le coup typiquement un slasher dont il faut bien reconnaître que s’il emprunte doctement tous les chemins désormais parfaitement balisés du genre, il s’avère plutôt atone dans sa très longue première partie. Walton n'y semble pas vouloir sortir de l’exposition de l’humour potache d’une bande d’adolescents réunis sur une île pour le week-end du 1er avril, ne pensant qu’à « la chose », et qui pour le coup apparaissent plutôt décérébrés, même s’il faut bien que jeunesse se passe. Heureusement, le twist final particulièrement jouissif et inventif sauve une affaire bien mal engagée, laissant penser que Fred Walton a encore de la ressource. Mais lui et les producteurs prudents ont dû juger que sa réserve d’imagination était un peu limitée. D’où peut-être ce recyclage télévisuel ? Dommage.

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Walton sait créer la terreur chez le spectateur, mais la pirouette finale était aisée à prévoir, trop aisée pour ne pas amoindrir son effet.

Les slashers et le calendrier

"Week-end de terreur" fait partie de ces slashers dans lesquels le meurtrier commet ses méfaits à une date bien particulière du calendrier : un 31 octobre ("Halloween"), un vendredi 13, un 14 février ("Meurtres à la Saint-Valentin"), un soir de Noël ("Douce nuit, sanglante nuit"), etc.

Affiche française de "Week-end de terreur"