titre original | "An Unmarried Woman" |
année de production | 1978 |
réalisation | Paul Mazursky |
scénario | Paul Mazursky |
photographie | Arthur J. Ornitz |
musique | Bill Conti |
production | Paul Mazursky et Anthony Ray |
interprétation | Jill Clayburgh, Alan Bates, Michael Murphy, Cliff Gorman, Paul Mazursky |
récompense | Prix d’interprétation féminine pour Jill Clayburgh au festival international du film de Cannes 1978, ex æquo avec Isabelle Huppert ("Violette Nozière", France) |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un portrait de femme attachant, tout à la fois romantique et désespéré. Mazursky excelle dans le cinéma intimiste.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Sous des dehors très modernes, beaucoup de situations et d'attitudes traditionnelles, souvent traitées. Mais il y a la petite musique de Paul Mazursky, qui filme Jill Clayburgh (dont l'interprétation est extrêmement riche) dans tous ses états et dans toutes les tenues. Une chronique douce-amère qui joue habilement, mais un peu trop, sur le charme, et reste en deçà des implications du sujet.
Critique extraite du Dictionnaire des films de Georges Sadoul
Récupérant une thématique féministe à la mode dans un scénario qui laisse la part belle aux stéréotypes les plus usés (le nouvel-amant-artiste-peintre-barbu), le film de Mazursky doit son succès à la virtuosité de son actrice principale, Jill Clayburgh, dont la nausée sur le trottoir de New York à l'annonce de l'infidélité conjugale restera gravée dans le souvenir du spectateur. À noter également, à l'instar des films de Woody Allen, une banalisation des références psychanalytiques qui permet au cinéma américain de moderniser ses "affaires de cœur".