Everyone knows a woman is fragile and helpless. Everybody's wrong.
titre original | "Remember My Name" |
année de production | 1978 |
réalisation | Alan Rudolph |
scénario | Alan Rudolph |
photographie | Tak Fujimoto |
production | Robert Altman |
interprétation | Geraldine Chaplin, Anthony Perkins, Moses Gunn, Jeff Goldblum, Berry Berenson, Dennis Franz |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Après avoir passé douze ans en prison pour avoir tué (peut-être accidentellement) la maîtresse de son mari, une jeune femme entreprend de se venger. Portrait farouchement behavioriste d'un des personnages féminins les moins conventionnels, les plus idiosyncratiques jamais vus sur un écran, merveilleusement servi par l'interprétation très riche et inventive de Geraldine Chaplin. Les blues d'Alberta Hunter (enregistrés spécialement pour le film) fournissent un contrepoint et un commentaire à l'action. Sorti en France avant les États-Unis (où il resta médiocrement distribué), ce deuxième film d'Alan Rudolph (produit, comme le premier, par Robert Altman) est un de ses plus réussis.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Fortement charpenté autour du personnage d'Emily, ce film surprend par un ton insolite, presque cynique. Pas le meilleur Rudolph, mais intéressant quand même.
Alan Rudolph et Geraldine Chaplin
"Tu ne m'oublieras pas" est la deuxième des trois collaborations du réalisateur avec l'actrice, après "Welcome to Los Angeles" (1976) et avant "Les Modernes" (1988). Cette dernière avait auparavant joué dans "Nashville" (1975) et "Buffalo Bill et les Indiens" (1976), tous deux mis en scène par Robert Altman, le mentor de Rudolph. Dès son premier film en tant que réalisateur, Rudolph a fait jouer des acteurs avec lesquels Altman avait déjà travaillé, comme Keith Carradine ("John McCabe", "Nous sommes tous des voleurs", "Nashville"), Sally Kellerman ("MASH", "Brewster McCloud"), Julie Christie ("John McCabe") ou Jeff Goldblum ("Nashville").