« Would every man have a castle? – In England, every man's home *is* his castle. »
titre original | "Robin Hood" |
année de production | 2010 |
réalisation | Ridley Scott |
scénario | Brian Helgeland |
photographie | John Mathieson |
musique | Marc Streitenfeld |
interprétation | Russell Crowe, Cate Blanchett, Max von Sydow, William Hurt, Mark Strong, Oscar Isaac, Danny Huston, Léa Seydoux |
versions précédentes | • "Robin des Bois" d'Allan Dwan, 1922 |
• "Les Aventures de Robin des Bois" de Michael Curtiz, 1938 | |
• "Robin des bois : prince des voleurs" de Kevin Reynolds, 1991 | |
version suivante | "Robin des bois" d'Otto Bathurst, 2018 |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Dimension épique pour cette nouvelle version du bandit de Sherwood.
Scott et ses scénaristes font de Robin (Russell Crowe, usé mais majestueux) un imposteur qui, presque malgré lui, est aspiré par la grande histoire. Lady Marianne (Cate Blanchett, idéale) est une dame patronnesse qui se bat, laboure les champs et se révolte face à la condition de la femme en ces temps ténébreux.
Les moyens sont énormes, le savoir-faire hollywoodien, impressionnant (batailles d'anthologie, beuverie hyper-réaliste, mise à sac du village écœurante...), et la vaste galerie de personnages apporte vie et couleur à cette évocation spectaculaire du Moyen Âge : Max von Sydow en châtelain cabotin, Mark Strong en homme de main pervers, ainsi que la création saisissante de Danny Huston en Richard Ier débordant de décadence et d'avarice.
Ridley Scott livre, avec ce Robin des Bois, une fresque historique bouillonnante et foisonnante, bien plus grand public que son chef-d’œuvre contemplatif (le magnifique "Kingdom of Heaven").