« Life is meaningless, but that doesn't mean it has to be empty. There is a difference. »
| titre original | "Rifkin's Festival" |
| année de production | 2020 |
| réalisation | Woody Allen |
| scénario | Woody Allen |
| photographie | Vittorio Storaro |
| musique | Stephane Wrembel |
| interprétation | Wallace Shawn, Gina Gershon, Louis Garrel, Elena Anaya, Steve Guttenberg, Sergi López, Christoph Waltz |
Le titre du film
Rifkin est le nom du personnage principal interprété par Wallace Shawn, qui se rend au festival international du film de Saint-Sébastien avec son épouse attachée de presse. "Rifkin's Festival" a d'ailleurs été présenté en ouverture de la 68e édition du festival de Saint-Sébastien, en septembre 2020.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Une platitude totale dans la mise en image, une intrigue digne du théâtre de boulevard, un hommage aux maîtres du 7e art entre parodie et mauvais goût sidérant (Gina Gershon en Jeanne Moreau et Wallace Shawn en Belmondo). On hallucine aussi de voir Steve Guttenberg dans un pastiche de "L’Ange exterminateur" de Buñuel.
La photo de Storaro (l’un des plus grands poètes de la lumière de l’histoire du cinéma) alterne la grisaille des côtes catalanes, les couleurs validées par l’office de tourisme local et un noir et blanc à la patine numérique parfaitement dégueulasse.
On ne croit pas une seconde aux aventures sentimentales d’un vieillard de 80 ans avec une femme de 60 ans et encore moins avec la gracile Elena Anaya encore plus jeune que ça.
On notera le cabotinage exécrable de notre Sergi López national en peintre beauf, dépressif, alcoolique, érotomane...
Seul Christoph Waltz tire son épingle du jeu en parodiant avec brio le glaçant Bengt Ekerot dans "Le Septième Sceau".
Film médiocre plein de morve, de fatigue, où rythme et inventivité ont totalement disparu.
Affligeant.
Woody Allen et Vittorio Storaro
Pour son 50e film, le réalisateur américain fait appel au chef-opérateur italien pour la quatrième fois, qui avait précédemment travaillé sur "Café Society", "Un jour de pluie à New York" et "Wonder Wheel". Avant Storaro, Allen a collaboré avec d'autres directeurs de la photographie prestigieux comme Carlo Di Palma (11 films), Gordon Willis (8 films), Sven Nykvist (3 films), Vilmos Zsigmond (3 films) et Darius Khondji (5 films).
