« Je mets les pieds où je veux, Littlejohn... et c'est souvent dans la gueule ! »
titre original | "Braddock: Missing in Action III" |
année de production | 1988 |
réalisation | Aaron Norris |
production | Golan-Globus |
interprétation | Chuck Norris |
épisodes précédents | • "Portés disparus", Joseph Zito, 1984 |
• "Portés disparus 2", Lance Hool, 1985 |
La critique de Pierre
En 1988, la Cannon (qu'est ce qu'ils se sont fait comme thunes, eux) a décidé de produire le dernier chapitre (à ce jour) de l'inénarrable série "Portés disparus", en confiant la réalisation à Aaron Norris, le frère de Chuck.
Le pitch : à la fin de la guerre du Viêtnam, Braddock (Chuck) va se marier à une beeelle vietnamienne, mais il croit que celle-ci n'a pas survécu au chaos qui régnait à l'époque à Saïgon (il retrouve un corps calciné et pense que c'est celui de sa femme - il est con, ce Braddock !). Douze ans plus tard, revenu aux States, il apprend que sa femme est vivante, qu'il a un fils, et qu'ils ont besoin de lui, car ils sont enguirlandés par de méchants militaires. Du coup, Braddock décide de repartir dans le merdier...
Mouais. J'ai eu un grand désavantage : j'ai vu le film en VO, le DVD n'ayant pas de VF. Du coup, je n'ai pas pu entendre la fameuse phrase mythique citée plus haut. Elle reste pas mal en VO :
- Braddock! Don't step on any toes!
- I don't step on toes, Littlejohn, I step on necks...
... Waouuuuuuuuuu. Sauf que, malheureusement, il faut attendre un bon moment dans ce film avant que Chuck ne se mette à briser les coups des méchants. Le début est long, mais long ! Le méchant n'arrive qu'au bout de 30 minutes, c'est un méchant militaire asiatique, qui a une très belle apparition. Il est dans le noir, puis s'avance dans la lumière et la musique au synthé fait "chhhhhdiooooonnnnng". Très joli !
Heureusement, ça se réveille vers la seconde partie, mais j'étais déjà largement crevé et ça ne m'a donc pas explosé. C'est sympa, mais c'est le moins bon des 3 épisodes.
Le grand moment du film : le carton final, qui informe le spectateur « qu'il existe encore 12 000 enfants de soldats américains retenus prisonniers au Vietnam ». Ah bon ? Ils sont retenus prisonniers ? Qu'est-ce que c'est que cette connerie ???!!!
La chronique de la rédaction