titre original | "People Will Talk" |
année de production | 1951 |
réalisation | Joseph L. Mankiewicz |
scénario | Joseph L. Mankiewicz, d'après la pièce "Dr Praetorius" ("Dr. med. Hiob Prätorius") de Curt Goetz |
photographie | Milton R. Krasner |
production | Darryl F. Zanuck |
interprétation | Cary Grant, Jeanne Crain, Finlay Currie, Hume Cronyn, Walter Slezak, Sidney Blackmer, Basil Ruysdael, Katherine Locke |
version précédente | "Docteur Praetorius" de Curt Goetz et Karl Peter Gillmann, 1950, Allemagne |
version suivante | "On murmure dans la ville" de Kurt Hoffmann, 1965, Allemagne |
Le titre du film
Avant de finalement sortir aux États-Unis sous le titre "People Will Talk", le film avait été intitulé "Dr. Praetorius", du nom de la pièce de théâtre dont il est l'adaptation.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Le moins bon des films de Mankiewicz, bien que son préféré, selon certains témoignages. Bavard et trop pétri de bons sentiments [...]
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
À l'encontre de la plupart des cinéastes américains, dont la méthode (comme celle de leurs romans) consiste à découvrir l'homme à travers ses actes, Mankiewicz, au contraire, décrit assez longuement le caractère de ses héros, se refusant à un style de narration "hollywoodien", qui reste admirable, mais conventionnel. Chez lui, les prologues et les épilogues sont d'une importance exceptionnelle. Ils ne se contentent pas d'ouvrir et de fermer une histoire, ils lui donnent ses racines, la nourrissent, la créent en partie : l'enterrement de "La Comtesse aux pieds nus", l'ouverture de "Un Américain bien tranquille", de "Soudain l'été dernier". Sans oublier, bien sûr, l'extraordinaire récit-confession de Finlay Currie qui va dénouer "On murmure dans la ville", peut-être son film le plus personnel.
Joseph L. Mankiewicz et Milton R. Krasner
"On murmure dans la ville" constitue la dernière des quatre collaborations du réalisateur avec le directeur de la photographie, après "La Maison des étrangers" (1949), "La porte s'ouvre" (1950) et "Ève" (1950).