titre original | "She's Gotta Have It" |
année de production | 1986 |
réalisation | Spike Lee |
scénario | Spike Lee |
photographie | Ernest R. Dickerson |
musique | Bill Lee |
montage | Spike Lee |
production | Spike Lee |
interprétation | Tracy Camilla Johns, Spike Lee, Bill Lee, Ernest R. Dickerson |
récompense | Prix de la jeunesse au festival international du film de Cannes 1986 |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Premier film de Spike Lee qui révèle, malgré des inégalités, un tempérament comique très personnel et une approche peu conventionnelle du cinéma.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Ce film est entièrement interprété par des comédiens noirs. C'est aussi la première réalisation de Spike Lee, qui signe là une œuvre débridée dont les maladresses même font le charme. Cette sexy comedy est un film plaisant et rafraîchissant, amoral en toute liberté et en toute innocence. Nola Darling a bien raison de n'en faire qu'à sa tête face à ses trois amants un tant soit peu stéréotypés : le play-boy, le rigolo et l'homme sérieux.
Prime à la jeunesse
"Nola Darling n'en fait qu'à sa tête" fait partie, avec "Miss Lonely Hearts" (Michael Dinner, 1983), "Clerks : Les Employés modèles", "Le Projet Blair Witch" et "Girlfight" (Karyn Kusama, 2000), des seuls films américains auxquels a été attribué le prix de la jeunesse remis lors du festival de Cannes entre 1982 et 2012.
En 2018, soit 32 ans après "Nola Darling", Spike Lee recevra le grand prix à ce même festival pour son film "BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan".