titre original | "Song of the South" |
année de production | 1946 |
réalisation | Harve Foster et Wilfred Jackson |
scénario | Dalton S. Reymond, Morton Grant et Maurice Rapf, d'après "Les Contes de l'Oncle Rémus" de Joel Chandler Harris (1880-1905) |
photographie | Gregg Toland |
musique | Daniele Amfitheatrof et Paul J. Smith |
production | Walt Disney (non crédité) |
récompenses | • Oscar de la meilleure chanson originale ("Zip-a-Dee-Doo-Dah") pour Allie Wrubel et Ray Gilbert |
• Oscar d'honneur remis à James Baskett « pour sa formidable et chaleureuse interprétation de l'Oncle Rémus, ami et conteur d'histoires des enfants du monde entier » |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Du pire Walt Disney : couleurs hideuses, ton paternaliste, gamin insupportable. Un petit quart d'heure de dessins animés (trois histoires de "Monsieur Lapin" lourdement moralisatrices) relève à peine le niveau.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
« Je pense que tous les films sont politiques. Le film le plus idiot, c'est politique parce que ça rend idiot.
Et ainsi de suite. » Constantin Costa-Gavras, janvier 2025
Lincoln a eu tort sur toute la ligne et le XIIIe amendement du 18 décembre 1865 restera une idiotie ! Les esclaves africains des plantations du Sud ont toujours été heureux de travailler pour les hommes blancs (en témoigne les magnifiques sourires Colgate des femmes de maison) et l'Oncle Remus (brave gars sympathique bien qu'un peu demeuré) chante et danse en compagnie du lapin magique et autres bestioles à poils.
Les costumes rutilants de l'exécrable Bobby Driscoll contrastent pourtant pas mal avec les guenilles miteuses et crasseuses des petits noirs - trop mignons - qui s'accrochent aux carrioles des ultra-riches. Dans la pénombre de son immonde taudis, Gregg Toland ("Citizen Kane" !) filme l'oncle Remus tel un diable rieur.
Quand le petit héros WASP galope avec son copain noir, on notera que c'est bien ce dernier qui trébuche et tombe. Mais c'est bien connu : les noirs sont souvent pleins d'énergie mais aussi très vifs et très maladroits…
Une rectification de l'histoire américaine juste et salutaire. Merci, Tonton Walt.