titre original | "King Solomon's Mines" |
année de production | 1950 |
réalisation | Compton Bennett et Andrew Marton |
scénario | Helen Deutsch, d'après le roman éponyme de H. Rider Haggard (1885) |
photographie | Robert Surtees |
musique | Mischa Spoliansky (non crédité) |
production | Sam Zimbalist |
interprétation | Deborah Kerr, Stewart Granger |
récompenses | • Oscar de la meilleure photographie |
• Oscar du meilleur montage pour Ralph E. Winters et Conrad Nervig | |
version précédente | "Les Mines du roi Salomon" de Robert Stevenson, 1937, Royaume-Uni |
version suivante | "Allan Quatermain et les mines du roi Salomon" de J. Lee Thompson, 1985, États-Unis |
Le titre du film
Les mines du roi Salomon sont les mythiques mines de diamants qui, selon l'auteur du roman dont le film est l'adaptation, auraient permis au légendaire fils du roi David d'acquérir son immense fortune.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Féérie de la MGM.
Au cœur de l'Afrique, Deborah Kerr (sublimement belle) évolue vers la cabane du héros en pleine nuit et en tenue de soirée - parfaitement maquillée, coiffée et éclairée ! Les héros sont probes, beaux, valeureux et magnifiquement photographiés par le procédé Technicolor.
Le regard porté sur les Africains est bien moins colonialiste que dans l'atroce "Tarzan" de Van Dyke.
L'Afrique se parcourt à pied et offre mille dangers (la stupéfiante panique des animaux face à l'incendie).
Aucune vraisemblance, mais une volonté de tourner dans des contrées très reculées et difficiles d'accès pour l'époque.
Ancêtre des "Indiana Jones" à venir, un pur produit de studio... et une réussite hollywoodienne exemplaire.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Fort beau film d'aventures africaines tourné en décors naturels. Remake d'un film de Robert Stevenson, déjà très réussi.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Sans rendre pleinement justice à Rider Haggard, dont le propos est plus violent, le scénario et la distribution sont nettement plus satisfaisants que dans le minable remake ultérieur de Lee Thompson, et la mise en scène possède un réel charme.