titre original | "The Big Country" |
année de production | 1958 |
réalisation | William Wyler |
scénario | James R. Webb, Sy Bartlett et Robert Wilder, d'après le roman de Donald Hamilton |
photographie | Franz Planer |
musique | Jerome Moross |
production | Gregory Peck et William Wyler |
interprétation | Gregory Peck, Jean Simmons, Carroll Baker, Charlton Heston, Burl Ives, Charles Bickford, Chuck Connors |
récompense | Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Burl Ives |
Contre : La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
L'archétype du faux grand film académique.
Des compositions en CinemaScope somptueuses (les plus belles du genre, mais uniquement dans les plans d'extérieur) et une histoire pénible mélangeant une love story classique à une guerre de propriétaires terriens (insupportable Charles Bickford).
Réécriture de l’histoire, aucun réalisme (Heston en cowboy semble toujours sorti de chez son coiffeur) et un traitement fallacieux, hollywoodien dans le pire sens du terme, qui édulcore toujours l'hypocrisie et la violence d'une époque sordide.
Atroce interprétation de Chuck Connors.
Presque trois heures de torture.
Un produit exécrable.
Contre : Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Grands espaces, grandes vedettes, pour 166 minutes de projection : William Wyler voit grand dans son premier western en vingt ans. Empesé et vide.
Pour : Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Jamais on n'a si bien photographié la "profondeur" de la prairie, véritable océan qui séduit l'ancien loup de mer. Scénario intelligent, pertinent, avec ce qu'il faut de baroque (l'extraordinaire cité à laquelle on ne parvient que par un labyrinthe). Wyler, réalisateur "moderne" et classique à la fois. Peck, excellent. Un chef-d'œuvre, oui, pourquoi pas ?
Du roman à l'écran
"Les Grands Espaces" est la troisième adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain américain Donald Hamilton, après "Le Souffle de la violence" de Rudolph Maté (1955) et "Le Miroir au secret" de Henry S. Kesler (1957). Suivront "Matt Helm, agent très spécial" de Phil Karlson (1966), "Bien joué Matt Helm" de Henry Levin (1966), "Matt Helm traqué" de Henry Levin (1967) et "Matt Helm règle son comte" de Phil Karlson (1968).
Le générique des "Grands Espaces" conçu par Saul Bass