titre original | "The Furies" |
année de production | 1950 |
réalisation | Anthony Mann |
scénario | Charles Schnee, d'après le roman éponyme de Niven Busch (1948) |
photographie | Victor Milner |
musique | Franz Waxman |
production | Hal B. Wallis |
interprétation | Barbara Stanwyck, Wendell Corey, Walter Huston, Judith Anderson, John Bromfield |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Dostoïevski transposé dans le western ; un film peu emballant où Mann ne semble guère inspiré.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Curieux mélange de film noir, de mélodrame psychologique et de western. Selon Mann, il s'agissait d'une transposition de "L'Idiot" et l'on reste perplexe devant cette affirmation tant il est difficile de déceler le moindre rapport entre le scénario de Schnee inspiré par un roman de Niven Busch et l'œuvre de Dostoïevski, à commencer par le personnage titre. On se demande même si Mann ne s'est pas trompé de livre. Toujours est-il que "Les Furies" tient bien le coup. On y décèle l'influence du film noir dans les cadrages, la rigueur épurée des scènes de violence, l'exacerbation des sentiments (principalement dans les personnages féminins, constante des productions de Hal Wallis de cette époque). Certaines séquences, la pendaison d'un Mexicain, l'attaque du fortin des Herreras, l'arrivée de Wendell Corey durant le mariage de John Bromfield, sont parmi les plus magistrales de cette seconde période de Mann.
Le dernier film de Walter Huston
"Les Furies" est le dernier long métrage de la carrière de l'acteur Walter Huston, le père de l'acteur et réalisateur John Huston et grand-père de l'actrice Anjelica Huston. Il meurt en 1950, avant même la sortie du film de Mann. Il avait remporté l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Le Trésor de la Sierra Madre" de son fils John Huston.
Le générique des "Furies"