« Tout le monde veut devenir un cat »
titre original | "The AristoCats" |
année de production | 1970 |
réalisation | Wolfgang Reitherman |
La critique de Didier Koch pour Plans Américains
L'idée des "Aristochats", soufflée à Walt Disney par Tom Rowe, date de 1963. D'abord conçu comme un téléfilm avec pour vedette Boris Karloff dans le rôle du méchant majordome, le projet est reconverti en dessins animés sur l'initiative de Disney.
Les aléas de la production et la mobilisation du studio sur "Le Livre de la jungle" (1967) repoussent la mise en chantier. Mais c'est à la mort de Walt Disney en décembre 1966 que les choses s'emballent avec Wolfgang Reitherman à la réalisation.
L'idée de placer l'action dans le Paris de la Belle Époque est suggérée par Harry Title. Ce sera l'occasion pour Maurice Chevalier de pousser la chansonnette au début du métrage.
On peut considérer sans trop s'avancer que "Les Aristochats" est un mélange entre "Les 101 Dalmatiens", dont il reprend l'intrigue, et "Le Livre de la jungle", dont il s'inspire des numéros chantés et dansés. C'est ce qui a fait dire à certains que la créativité n'était pas au rendez-vous.
Certes, le méchant n'est pas au centre de l'intrigue et n'est pas franchement effrayant, mais le chat de gouttière O'Malley, qui est la meilleure trouvaille du film, compense cette lacune.
La palette graphique rendant parfaitement l'ambiance de la Belle Époque tout en préservant la chaleur habituelle qui entoure les petites bêtes anthropomorphiques de Disney, on peut affirmer que ces "Aristochats" sont un très bon cru avant le déclin des années 80.
Le générique des "Aristochats"