titre original | "Fantastic Voyage" |
année de production | 1966 |
réalisation | Richard Fleischer |
scénario | Harry Kleiner |
photographie | Ernest Laszlo |
musique | Leonard Rosenman |
interprétation | Stephen Boyd, Raquel Welch, Edmond O'Brien, Donald Pleasence |
récompenses | • Oscar de la meilleure direction artistique |
• Oscar des meilleurs effets visuels pour Art Cruickshank |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un des meilleurs films de science-fiction. Outre un sujet très original, il faut louer les décors : on se promène à l'intérieur d'un corps humain. Pour donner l'impression qu'ils se déplacent dans des fluides, les acteurs furent parfois suspendus à des câbles et photographiés à trois fois la vitesse habituelle. Le budget était de 6 millions et demi de dollars, mais le succès (mérité) fut considérable, et "Le Voyage fantastique" reste l'une des plus belles réussites du genre.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Odyssée de l'espace intérieur. Des savants miniaturisés naviguent dans le système sanguin d'un collègue pour lui sauver la vie. À la fois ingénieux et niais.
Postérité
Le film a inspiré deux livres d'Isaac Asimov : "Le Voyage fantastique" ("Fantastic Voyage"), novélisation du film écrite la même année, et "Destination cerveau" ("Fantastic Voyage II: Destination Brain") - une version plus satisfaisante pour l'écrivain - roman publié en 1987.
Référence dans la littérature française
Le film est cité par Tonino Benacquista dans son roman "Malavita" (2004), au chapitre 4 :
« — Mes amis ! La Cinémathèque a fait une erreur. Les bobines qu'on m'a livrées ne correspondent pas au titre prévu. Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive...
À raison de deux fois l'an, ça devenait même un classique. En novembre dernier, le Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino s'était égaré dans les boîtes du Voyage fantastique de Richard Fleischer, et quelques mois plus tôt, au lieu de voir le documentaire américain Punishment Park, le club s'était contenté de La Panthère rose s'en mêle ["Quand la panthère rose s'emmêle", NDLR]. »

La chronique de Gilles Penso