titre original | "The Ωmega Man" |
année de production | 1971 |
réalisation | Boris Sagal |
scénario | d'après le roman "Je suis une légende" ("I Am Legend") de Richard Matheson |
interprétation | Charlton Heston, Anthony Zerbe |
version précédente | "Je suis une légende" ("The Last Man on Earth"), Sidney Salkow, 1964, États-Unis/Italie |
version suivante | "Je suis une légende" ("I Am Legend"), Francis Lawrence, 2007 |
Le titre original du film
Il fait référence au fait que le personnage principal, Robert Neville, est le dernier être humain sur Terre, oméga étant la dernière lettre de l'alphabet grec.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Apocalyptique série B d'une hilarante ringardise.
Pauvre Charlton. Devoir passer ses journées à rouler en voiture, écouter de la douce musique et... tirer à la mitrailleuse sur tout ce qui bouge !
En fait, des satanistes cinglés avec Ray Ban et moumoutes peroxydées, bref, des parasites à nettoyer.
La découverte d'une dernière poche de survivants (ouf, il n'est pas le dernier…), qui regroupe des beatniks ringards et des Black Panthers agressifs, redonnera au scientifique le courage de reprendre ses recherches. Sauvera-t-il l'humanité ?
Hilarant film à voir entre amis pour ses scènes d'anthologie : Charlton se plantant tout seul en voiture et lançant : « Les flics, ils sont jamais là quand on a besoin d'eux ! » ou Charlton regardant "Woodstock" (monté par Martin Scorsese) et s'exclamant : « On en fait plus, des films comme ça… ».
La musique est minable, la mise en scène catastrophique. Un pur délire kitsch, devenu archi-culte avec les décennies.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Deuxième adaptation cinématographique du chef-d'œuvre de Richard Matheson, "Le Survivant", délaissant les subtiles variations de l'écrivain sur la mythologie du vampirisme et les notions de normal et d'anormal, ne conserve du sujet originel que la situation de base et une partie de la trame. La première demi-heure est remarquable, principalement les scènes de jour, époustouflantes, mettant en scène un Charlton Heston, excellent, évoluant dans un Los Angeles totalement désert. Le récit s'enlise ensuite dans celui d'un banal film d'aventures exotiques auquel la pauvreté de la réalisation ne confère aucun intérêt.
La chronique de Gilles Penso