2e épisode de la saga : can a planet long endure half ape... half man?
titre original | "Beneath the Planet of the Apes" |
année de production | 1970 |
réalisation | Ted Post |
scénario | Paul Dehn, d'après les personnages créés par Pierre Boulle |
photographie | Milton R. Krasner |
musique | Leonard Rosenman |
production | Arthur P. Jacobs (APJAC Productions) |
interprétation | James Franciscus, Kim Hunter, Maurice Evans, Linda Harrison, Charlton Heston |
épisode précédent | "La Planète des singes" de Franklin J. Schaffner, 1968 |
épisodes suivants | • "Les Évadés de la planète des singes" de Don Taylor, 1971 |
• "La Conquête de la planète des singes" de J. Lee Thompson, 1972 | |
• "La Bataille de la planète des singes" de J. Lee Thompson, 1973 |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Tâche impossible que de faire une suite au classique de Franklin J. Schaffner.
Après le rejet par les producteurs du scénario de Pierre Boulle "La Planète des Hommes" (publié depuis et vraiment passionnant), les scénaristes (tout en prenant bon nombre d’idées du script refusé...) développent une nouvelle aventure particulièrement originale.
Ted Post (pénalisé par un budget réduit) impose un rythme, une narration visuelle souvent provocante (zooms, fondus, images surréalistes) et si le film n’échappe jamais à son allure de série B de luxe, le spectacle reste très vif et inventif.
Le film puise (un peu) dans le splendide "Il gigante di Metropolis" d’Umberto Scarpelli (1961) - ce que fera aussi Boorman avec "Zardoz".
La présence-absence de Charlton Heston et son remplacement (momentané) par un double plus jeune (James Franciscus, convaincant) rajoute encore à la fascination du spectacle.
Souvent conspué, "Le Secret de la planète des singes" s’impose comme l’une des plus étonnantes suites d’un film à succès et trouve même le moyen de se conclure (idée géniale imposée par Heston) dans la violence, le sang et l’apocalypse universelle.
Spectaculairement culte.
La chronique de Gilles Penso