« Making something disappear isn't enough; you have to bring it back. »
titre original | "The Prestige" |
année de production | 2006 |
réalisation | Christopher Nolan |
scénario | Christopher Nolan et Jonathan Nolan, d'après le roman éponyme de Christopher Priest (1995) |
photographie | Wally Pfister |
musique | David Julyan |
interprétation | Hugh Jackman, Christian Bale, Michael Caine, Rebecca Hall, Scarlett Johansson, David Bowie, Andy Serkis |
Le titre du film
Il fait référence à l'une des trois étapes (inventées dans la fiction dont s'inspire le film) que comporte un tour de magie. La première étape se nomme la « promesse », où le magicien montre au public quelque chose qui semble ordinaire, mais ne l'est pas. La deuxième étape consiste en l'exécution, le « tour », où le magicien rend l'acte ordinaire extraordinaire. Le « prestige », étape finale de l'illusion, est la partie du tour de magie où l'imprévu se produit.
De la réalité à la fiction
Bien que les magiciens du roman dont le film est l'adaptation pour le grand écran soient fictifs, le thème de la rivalité est inspiré par l'esprit de compétition assez répandu entre magiciens durant l'ère victorienne, comme par exemple celle vécue par deux prestidigitateurs au XIXe siècle, entre Giuseppe Pinetti (surnommé le Professeur, comme le personnage de Borden) et Edmond de Grisy (dit Torrini), un des maîtres de Jean-Eugène Robert-Houdin (et noble, comme le personnage de Angier). Robert-Houdin raconte que le chevalier Pinetti aurait conduit Edmont de Grisy, alors à ses débuts d'escamoteur, à se ridiculiser lors d'une représentation. Il est possible que la rivalité se soit aussi inspiré de celle vécu par Nikola Tesla, présent dans l'histoire, et Thomas Edison.
La chronique de Gilles Penso