« I mean to have her one way or the other! »
titre original | "The Prodigal" |
année de production | 1955 |
réalisation | Richard Thorpe |
scénario | d'après la parabole du Fils prodigue (Évangile selon Luc) |
photographie | Joseph Ruttenberg |
musique | Bronislau Kaper |
production | Charles Schnee |
interprétation | Lana Turner, Edmund Purdom, Louis Calhern, Neville Brand, Taina Elg |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Louis Calhern avec un seau de champagne sur la tête (comme Marlon Brando plus tard dans "L'Île du docteur Moreau"), Neville Brand jouant les chauves sadiques et Lana Turner incarnant le luxe et la luxure avec une réelle flamboyance.
Purdom mérite des tartes avec sa fausse barbe, son air arrogant et sa libido immonde.
La trivialité de l'histoire (un fils de riche veut se payer une escort girl de luxe) n'aide pas le film non plus.
Thorpe est certainement venu sur le plateau puisque le générique mentionne son nom, mais la mise en scène est d'une vacuité sans nom.
Ultra kitch, péniblement divertissant avec une scène d'anthologie où un aigle en carton agresse le héros sur un tas de cadavres.
Un nanar grand luxe, mais un nanar quand même.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Pendant que son père l'attend pour tuer le veau gras et organiser un plantureux repas, le fils prodigue batifole avec la grande prêtresse du temple de l'amour. Une très grosse production. Un gros four.
Richard Thorpe et Louis Calhern
"Le Fils prodigue" est la quatrième et dernière collaboration du réalisateur avec l'acteur (Jules César dans le film de Joseph L. Mankiewicz), après "Le Prisonnier de Zenda", "Le Prince étudiant" et "Athena".